J’ai décidé de ne plus vermifuger mon cheval.

Salut la compagnie ! On se retrouve pour un petit article « santé ». Aujourd’hui on va causer vermifugation. Autrement dit; l’extermination de ces petits vers qui choisissent d’élire domicile dans le bidon de Pompon. C’est petits vers font partis de « l’écosystème » de nos chez amis à sabots, mais en trop grand nombre ils deviennent nocifs et peuvent causer des coliques redoutables.

Vermifuger quand où comment ?

C’était ma grande question au début de ma vie de propriétaire. Quand vermifuger ? Il y a-t-il une période plus propice ? Faut-il changer quelques habitudes de sorties ou d’accès ?

J’ai donc mené mon enquête dans un premier temps, pour trouver la bonne molécule à administrer en fonction de la période « d’élevage » de ces petits vers. 🐛 

Les anciens disaient même que c’était mieux de vermifuger quelques jours avant la pleine lune car « paraît-il » les vers sont plus proche de la « sortie » avec la pleine lune (encore une histoire de marée ça ! )

Donc je vermifuge jusque là 4 fois par an, en surveillant le planning de la pleine lune sur mon calendrier, 2 jours avant le curage, en prenant soin de ne pas remettre mon dindon dans son paddock habituelle.

Sauf que, je commençais à ne plus savoir quelle molécule donner à force. C’est comme les antibiotiques : c’est efficace mais si tu en donnes souvent tu entraines la résistance des vers. Et du coup il faut changer de molécule, mais pas trop vite histoire que ça fasse bien effet. Bref c’était une prise de tête qui se finissait souvent par un jeu de « plouf plouf » quand j’hésitais entre 2 type de vermifuges.

 

De la vermifugation systématique à la vermifugation raisonnée 

Au début je vermifugeais systématiquement parce que « la flemme de faire des analyses » et puis pour moi ça coutait aussi cher d’analyser le crottin que de le vermifuger. Donc autant « prévenir que guérir »  ? Et bien non mon petit !

La prévention se fait dans la coproscopie. Et cela ne te coûtera pas un bras.

Je dois cette découverte à Marylou blogueuse de la crinière blonde qui m’a partagé son petit bon plan de coproscopie.

Voici une brève illustration de vers que l’on peut retrouver dans les crottins de nos chevaux. Je te conseilles vivement de lire l’article de Classe Equine qui développe très bien le sujet.

Petits Strongles
Ascaris
Tenia
Gasterophile

En quoi consiste la coproscopie ?

Les oeufs des parasites se retrouvent dans les crottins de Pompon.  On observe les oeufs au mircroscope. Ainsi on peut déterminer la proportion d’oeufs de parasite présents dans le crottins (nombre d’oeufs par gramme). La coproscopie peut donc permettre de déterminer si la vermifugation est utile ou non. 

Petite excepetion pour le Tenia, que l’on ne peut détecter dans une coproscopie. Le vermifuge du mois de janvier (pendant les gelées) reste donc lui maintenu par « précaution ».

L’analyse précisera également le type de vers contre lequel lancer la bataille. 

J’ai déjà fait une coproscopie sous conseil véto lorsque Tinka’s avait maigri il y a quelques temps. La coproscopie permet de faire un bilan de l’état de santé de son cheval.  

 

source : Equipedia IFCE

Le bon plan Coproscopie.

 

Ce qui a fini de mon convaincre à franchir le pas de la démarche coprosécopique.

Déjà mon cheval est assuré, et clairement comme c’est moi-même qui le vermifuge, si jamais un jour j’ai un soucis de colique pour prouver que mon cheval était « sain » à par dire : j’ai acheté un vermifuge rien ne prouve que je lui ai administré correctement. Et c’est donc du « parole contre parole ». Et comme les assurances sont souvent très pointilleuses je préfère m’armer ! 

Et donc en ayant mon petit papier du labo tous les trimestre qui démontre que le bidon de mon gros est sain cela me couvre davantage.

 Autre point qui a fini de me convaincre : le tarif. Cet analyse m’a couté 9 euros expédition incluse !

Comment faire alors ?

il faut s’inscrire auprès de l’alliance pastorale. Remplir le petit bulletin d’adhésion, remplir le petit papier à renseigner pour la coproscopie et ajouter un chèque de 5 euros. Avec l’adhésion à l’agence pastorale on a accès à la première analyse gratuite, puis les suivantes sont à 7 euros. Ce qui est ma foi raisonnable.

Si on fait le calcul sur une année : 5 euros la première fois, un vermifuge complet en janvier : 15 euros + 2 fois 7 euros pour les suivants.  Cela fait donc 23 euros par an. Allez si on veut compter large en ajoutant les frais de port on est à 30 euros par an. 

L’avantage c’est que si il y a présence de vers je saurai quoi utiliser comme vermifuge. Donc la vermifugation sera plus précise et plus efficace. Tu trouveras l’article de l’alliance pastorale spécialement dédié à la coprosocopie ici.

Je te laisse le lien ici  pour adhérer à l’alliance pastorale. N’hésite pas à les joindre par téléphone ils sont très aimables et accessibles.

Mon retour d’expérience

J’ai fait ma première analyse en octobre (car les adhésions n’ouvrent qu’à partir du mois d’octobre) elle a révélé que pour mon gros tout était « normal » donc pas de vermifuge cet automne. 

J’ai déposé le colis garni du crottin de Tinka’s un mardi, j’ai reçu les résultat par mail le jeudi. On peut dire que c’était très rapide ! Je ne m’attendais pas à autant de réactivité !

Comme dit précédemment,  il n’échappera pas au vermifuge pour guerroyer contre Sire Ténia. Ce sera bien le seul que je lui administrerai tout va bien chaque année.

coproscopie
Voici le résultat de Tinka's lors de sa dernière copro'