Hey ! On se retrouve pour notre rendez-vous 2C2A (bon ok j’ai un petit peu de retard, mais j’ai une foule de choses à faire…. j’essaye de prendre de l’avance promis !). Du côté de notre travail 2C2A aux côtés de Julie nous faisons notre petit bonhomme de chemin avec Tinka’s, on approfondit notre travail en longe, même si je trouve qu’il me manque encore beaucoup de finesse, et mon manque de précision laisse encore trop mon cheval dans le flou …. Mais monté, on commence à voir de bonnes petites choses, et notamment dans notre travail « à niveau ». Le travail à niveau c’est le travail rênes ajustées qui arrive après la détente en extension d’encolure.
Qu’est ce donc que le point fixe ?
Le cheval a donc appris à suivre ma main, il lui fait confiance, on peut ainsi donc fixer la main sur des points précis ; au garrot et légèrement en avant du garrot. Ainsi la main agit sur le ligament de l’encolure comme on agirait sur un élastique. En effectuant un accordéon, on appelle le dos du cheval. On amène donc le cheval a venir prendre le contact, et à connecter le garrot à la bouche et le garrot à la croupe. La boucle est donc bouclée.
Au cavalier donc de trouver le bon contact, c’est le dialogue, les mains sont donc le moyen de communiquer pour le cavalier.
Je me suis donc rendue compte à ce moment là que Tinka’s était très bavard, il m’en racontait des choses, alors que je n’y prêtait pas grande attention, ou tout du moins je l’empêchais de me communiquer tout ça. Oui il secoue la tête, parfois ça fait très « gogole » mais en fait il me fait part par son secouage de tête de son incompréhension. Bah oui, mes mains ne sont pas fixes, elles communiquent donc une information complètement parasitée. Et mon cheval en secouant la tête me dit » je comprends rien !!! soit plus préciseuhhhhh »
Et étrangement, quand mes mains se fixent, qu’elles agissent avec justesse, mon cheval devient plus léger, plus attentif, son dos se temps et il gagne en rebond.
Ainsi donc, je peux lui demander autant au pas qu’au trot des déplacements latéraux : les outils supplémentaires à la volte pour gymnastiquer mon cheval. Ce jour là nous avons surtout travaillé l’épaule en dedans. Et étrangement mon cheval qui se rebellait quasi systématiquement à la vue de cet infâme exercice, n’a pas montré une once de rébellion. Il était SOUPLE oui mon gros paquebot tout raide devient souple, malléable.
L’objectif au galop : l’équilibre
Une fois le cheval gymnastiqué au pas puis au trot, on passe au travail au galop. En travaillant les transition, pas/galop/pas. Alors c’est sûr au début c’était pas forcément très glorieux, Tinka’s me secouait comme poupée de chiffon que cela soit en transition montante ou descendante. Mais progressivement je me fixe, pour créer vraiment ce point fixe qui fait que Tinka’s lui aussi va devoir se tenir. Au final, mon cheval ne se tient pas pourquoi ? parce que moi même je suis un mollusque ! Au pas je commence, j’appelle le dos en créant mon point fixe, puis je demande un départ au galop, comme si je voulais le repasser au pas, mais en gardant mes jambes pour lui dire d’avancer. Au début Tinka’s ne tient pas le galop, il repasse au trot, mais au final c’est une erreur profitable car il comprend que ce que je demande ce n’est pas la transition mais c’est bien de rétrécir sa foulée au maximum. En rétrécissant sa foulée il va devoir monter son dos pour rentrer ses 4 membres dans l’espace que je lui demande ! Et pour monter son dos il faut abaisser la croupe et ramener les postérieurs sous la masse. Progressivement le cheval qui galope à 4 temps en mode traction commence à s’effacer.
Le cheval s’équilibre, il ne plonge plus vers le bas il ne relève plus la tête
En bref,
Exercice difficile pour moi de vous retranscrire avec précision ce que j’ai vécu durant cette séance, je crois que le mieux pour vous est vraiment de tester les préceptes de cette méthode ! Julie agit avec pédagogie, c’est un réel bonheur d’apprendre à ses côtés, on apprend à gymnastiquer son cheval, on devient son coach sportif pour lui apprendre à se servir de son corps en bonne intelligence. J’ai travaillé pendant un mois durant ces exercices, et j’en vois les bénéfices, mon cheval se porte, il monte le garrot à chaque départ au galop, et les transitions descendantes deviennent beaucoup plus fluides. Il reste connecté concentré. Je prends un vrai plaisir à le travailler ainsi, parce que je le sens vraiment coopérer avec moi !