J’ai la grande chance d’avoir un Roméo, qui a été initié par son paternel, à l’équitation. C’est plus un adepte de l’extérieur, de la randonnée et désormais du T.R.E.C. Mais nous passons de bons moments en amoureux avec nos chevaux en balades. Lui connaît « sa vallée » par coeur que je découvre avec plaisir, et moi je partage ma passion avec mon chéri qui a troqué son vélo contre un selle français de 700 kg.
Nous sommes retournés au salon samedi : au programme emplettes de Noël, soirée au longines en tribune premium « s’il vous plaît ! » (avec le champagne offert : oui oui je me baladais sur le stand Hermès avec ma coupe de champagne, telle une comtesse de Rotschild ! ) (mais ça je vous en parlerai plus tard !).
Bref nous avons vraiment eu beaucoup de chance !
Car oui ce jour là, la chance était vraiment avec nous !
Roméo a donc décidé (non non sans que je le force ! ) d’investir dans une VRAIE SELLE digne de ce nom.
Car jusqu’alors, il étraînait une STUBBEN vieille de ….. 30 ans (oui elle a même fait la guerre froide ! ). Mon Jules, n’étant pas un cavalier émérite, fait plutôt parti de ceux qui font du cheval pour le plaisir, pour se promener et voir du paysage, bref le randonneur qui n’a pas envie d’apprendre à son cheval à faire une cession à la jambe, ou payer 30 euros pour faire un parcours qui dure …. 1 minute … ! ( d’un côté il n’a pas tort !)
La selle STUBBEN ne lui allait pas à mon goût :
- ses jambes étaient en avant
- les fesses sur le troussequin
- il n’a pas une grande « stabilité » étant donné qu’il n’a pas spécialement appris la « vraie position académique » (quoi que je suis mal placée pour parler « académique » !)
- une selle vieille de 30 ans , c’est déjà pas mal ! Bon elle est niquel niveau couture, mais le siège mériterait un peu d’être « rembourré » (on sent l’arçon !)
Je commençais à lui suggérer qu’il serait bon de songer à investir dans une VRAIE SELLE.
Oui, mais investir, pas comme moi avec ma Devoucoux. Pour un cavalier qui monte occasionnellement (oui quand il y a trop de mouches chéri-chou dit NON !) .
Il fallait donc trouver le compromis, entre la qualité et un prix abordable.
Et puis je me suis replongée dans mes souvenirs de jeune cavalière, quand je sortais sur des 90 kms en endurance, le tout sans avoir mal aux fesses car j’étais sur une … GASTON MERCIER !
Oui cette marque c’est une marque qui chante l’accent de mon pays !
J’ai donc traîné mon mâle, au stand Gaston Mercier, pour qu’il se fasse un avis sur ces selles (car sans y paraître, Monsieur est très exigeant ! )
On arrive sur le stand, ayant le privilège d’être accueillis par Gaston Mercier lui même ! Il a commencé par faire essayer une selle TREC. Mais non ça n’allait pas, trop bloqué devant , pas assez creuse derrière (oui c’est paradoxal ! ). Puis il a sortie la Margeride et là ce fut le « coup de foudre « (et j’étais jalouse ! )
Il était bien placé, et vraiment en le voyant je lui ai dit : « c’est celle là qu’il te faut à toi qui aime monter hyper long ! Celle-là elle est faite pour ça ! «
Bon c’est une selle destinée à l’endurance, mais elle est top confort et cale bien sans gêner le cheval !
Une fois la selle trouvée, il a fallu parler tarif avec la commerciale. Et c’est là que le coup de chance intervient : il se trouvait que la selle d’expo était à vendre, à un prix vraiment (mais quand je dis vraiment c’est VRAIIIIMENT) avantageux.
On avait le choix
- soit prendre la selle d’expo (qui a servi pour le centre d’essai).
- Soit prendre une neuve, personnalisée à nos goûts et couleurs (oui il y a tout un panel de couleur de cuir : on peut faire une selle BLEU BLANC ROUGE si on veut ! ) ,mais mettre 500 euros de plus, et attendre jusqu’à fin mars d’avoir le nouveau jouet.
La question était de savoir si cette selle d’occase irait à notre grand Jupiter, toisant un bon mètre soixante-seize. On avait anticipé le coup: j’avais pris des photos sous tous les angles du cheval profil gauche/droit devant derrière, détail garrot, cage thoracique… la TOTALE ! Quand la commerciale de Gaston, regarde nos photos: elle dit, « cette selle a été faite pour le même profil de cheval » (très grand et fort : pas du tout le type « endurance » du pur-sang arabe) et c’est pour ça qu’ils l’avaient délaissée en selle d’exposition.
Bon ça faisait quand même une somme à sortir pour chéri-chou.. donc, je lui ai dit que mon « père noël » participerait volontier à l’achat, ce fut donc un beau cadeau d’amoureux qui s’est dessiné après 3 tours de salon (enfin 3 tours dans le périmètre du stand Gaston Mercier de peur que quelqu’un d’autre s’empare de notre trouvaille ! ) . Nous avons donc craqué sur la selle, le tapis (avec mousse à mémoire de formes) la sangle, fenders et étriers à coque.
Le seul doute tenais sur la dimension de la sangle… Mon cheval qui fait quelques cm de moins que le sien, met du 60cm. Ayant occasionnellement équipé le bon gros Jupiter (alias Obélix) avec ma selle et ma sangle, ça passait. Je pensais donc que 65 cm ça serait « confort ».
Dimanche matin, nous partons aux écuries fiers de sortir cette nouvelle selle, afin aussi de s’assurer qu’elle aille bien au géant. (car si ça n’allait pas elle reprenait son taf de selle d’expo !)
On pose la selle sans le tapis pour voir les points de pressions et les »vides » à combler. Niquel chrome, juste un petit espace qui sera compensé par le tapis à mémoire de forme.
On prend le tapis, on pose la selle, notre choix fut conforté, sauf … pour la sangle… » Merde les sanglons sont vachement hauts ! Et puis il est gros le Jupiter ! Dégonfle voyons ! » (oui c’est sa spécialité de faire de l’apnée au sanglage ! )
Décision fut prise de retourner à Villepinte (heureusement les badges de la crazy run fonctionnaient sur toute la semaine !), pour avoir la bonne dimension sangle. (heureusement qu’on habite « pas loin » )
On a mesuré le bidon du loulou, sa taille de têtière par la même occasion (au cas où on craquerait sur un Bridon au salon !)
Arrivés sur place, plus de sangle dans la dimension estimée (85 cm ), mais la commerciale sympa nous dépanne d’une sangle d’essai de 80 cm (elle a du sentir notre frustration de ne pas tester en situation la selle !)
Sur la route du retour on a fait toutes sortes de prières pour espérer que le gros rentrerait son ventre pour le sanglage.
Retour aux écuries l’après midi : le test fut validé et la dimension de la sangle : une 80 cm suffit !
OUFFFFFFFF !
Pour le test « in situ » : un cavalier calé, posé, plus décontracté du haut du corps, donc moins de douleur pour lui même et pour son destrier !
Jupiter est un cheval plutôt « remuant » dans le sens où il est pas très « délicat ». Mais pas de problèmes rencontrés au niveau de la stabilité du cavalier.
Autre point positif : l’épaule du cheval est plus dégagée avec ce type de selle (le quartier est mobile) Et bien pour notre galop dans les plaines : le bon gros géant, s’est ressenti poussé des ailes ! Tellement bien que mon cheval qui d’habitude est plutôt « plan plan » s’est senti grisé par cet enthousiasme !
Bref selle adoptée, j’ai eu le droit (oui il a fallut que je demande l’autorisation) de tester la selle en carrière. Et bien, tous mes souvenirs d’endurance sont remontés à la surface : ha que oui c’est super confortable, ha que oui la jambe est idéalement bien placée, et c’est un fauteuil, non en fait c’est pas un fauteuil ! Mais un canapé !! Je crois que si un jour je dois faire une rando avec mon cheval j’emprunterai la selle (j’ai déjà regardé si elle allait à mon cheval : et ça passe crème ! )
J’ai oublié de vous dire : au stand Gaston Mercier, nous avons également craqué sur leur bridons-licol en cuir perforé (et coloré !). Un couleur chocolat pour le cheval de mon chouchou, et un couleur bleu (pour assortir avec ma selle) pour mon dadou ! (j’ai aussi acheté une sangle « respirante » pour les grosses sorties en balade ou trotting pour éviter de trop malmener ma bavette Devoucoux en extérieur ! )
On recevra les bridons avant Noël je vous ferai un test en temps voulu !
Si vous aussi vous cherchez une selle de rando/dressage/trec, top confort, d’excellente qualité, rendez-vous sur le site de la marque : GASTON MERCIER