2C2A épisode 9 : la cession au mur 2/2

Yo ! On se retrouve dans notre aventure 2C2A. Lors de l’article précédent on avait abordé la cession à la jambe face au mur. On l’avait abordé sur le plan de l’extension d’encolure. Et comme l’extension d’encolure n’est pas une finalité, on aborde maintenant le sujet à niveau !

Après l’extension d’encolure.

Le cheval a donc appris en extension d’encolure à suivre la main, à lui faire confiance. Ce stade est particulièrement essentiel pour notre évolution. Tinka’s ne va plus contre ma main.

J’ai ailleurs appris à écouter ses hochements de tête, car oui : le cheval nous parle si on l’écoute ( cf. Helene Roche). Car si mon cheval secoue la tête c’est pour me dire que quelque-chose ne va pas : mes mains sont trop dures, je ne suis pas fixe ou alors je ne suis pas assez précise dans mon timing. A moi de corriger chaque point et attendre la vérification de mon cheval pour voir que OUI il travaille avec moi ! 

 

Le travail à niveau en cession au mur.

On avait vu précédemment que le travail à niveau permet d’appeler le dos. On renforce ces points là, en demandant une cession au mur.  Comme dans le travail en extension, le fait de mettre le cheval la tête au mur on lui demande de monter son dos. 

On s’est même permis d’aborder (très légèrement) les prémices du rassembler. Après une petite cession, remettre les épaules sur la piste léger pli intérieur, et l’abaissement des hanches advient ! Ces petits exercices de gymnastiques permettent donc d’assouplir mon cheval, de le gainer dans son dos et ses abdos

Mon cheval évolue dans sa locomotion, il est plus léger, gagne en rebond.

L’importance de la position du cavalier. 

Cette problématique a été abordée lors des équiétudes  Et je ne cesse de la voir se confirmer durant mon apprentissage 2C2A.

Ma position parasite beaucoup trop mon cheval, à moi de travailler davantage pour me fixer, et devenir un repère pour mon cheval. Je ne me tiens pas, il ne se tient pas. Mon centre de gravité se recule son centre de gravité se recule. Tel un centaure nous devons faire corps mon cheval et moi, afin  former un couple qui fonctionne. Si mon corps ne fonctionne pas correctement : je me crispe, rebondi, me tord bref la totale, je ne peux pas aider mon cheval à mieux fonctionner. C’est vraiment un point essentiel. Curieusement avec le temps (et beaucoup de travail!) je fonctionne mieux et mon cheval fonctionne mieux lui aussi ! 

 

Une véritable gymnastique.

Cette cession au mur est une véritable gymnastique, que cela soit en extension d’encolure ou à niveau. Le fait de travailler face à un pare-botte limite les fautes de mains, et amène donc à mieux communiquer avec son cheval sur ses demandes. Progressivement mon cheval monte son garrot, abaisse ses hanches, il se propulse d’une autre façon mais devient beaucoup plus léger ! Un vrai régal donc. J’ai donc intégré cet exercice à ma détente quotidienne. Je lui demande de se mobiliser en alternant cession, hanche en dedans et épaule en dedans. 

Depuis que je travaille ainsi j’ai obtenu un vrai gain dans la souplesse de ma super patate roi de la planche attitude ! 

En bref,

alors ça peut paraître « tortionnaire » de tordre son cheval à l’extérieur et face à un pare-botte ! Mais si il ne tourne que la tête c’est qu’il ne donne pas son dos. Dès qu’il donne son dos, la tête n’est plus tordue. Le plus dur dans cet exercice c’est surtout d’amener le cheval à comprendre où on veut en venir. J’ai encore du mal parfois car il fuit l’exercice vers l’avant en s’échappant une fois en ligne droite, et là on perd le bénéfice. A moi de travailler, répéter. L’équitation un sport de patience et répétitions ne l’oublions pas ! 

Le côté positif c’est que depuis : j’ai rallongé mes étriers, j’ai supprimé les éperons pour le moment, et je m’aide d’un petit stick . Mon cheval réputé froid à la jambe devient bougrement plus réactif, il ne colle plus à la jambe comme il savait le faire autrefois !